• À ces gens qui croient tout savoir, tout connaître, à ces gens qui croient qu'ils ont la science infuse, qui croient qu'ils comprennent tout, que tout va tomber à leur pieds s'ils claquent des doigts. À tous ces gens qui croient qu'ils sont supérieurs, qu'ils en savent plus, qu'ils n'ont pas besoin qu'on leur explique.
    Les gens, vous êtes chiants.


    66 commentaires
  • Les gens à qui je raconte ma vie ou qui suivent un peu ma rubrique RTVA /ils sont pas légion, maaaiis.../ savent que récemment (ok, maintenant ça fait bien genre un mois et demie, deux mois) il m'est arrivé une bonne vieille merde à la con, le genre où après t'es là, par terre, lessivé et puis t'attends de t'enfoncer dans le par terre. Et puis ben non, tu t'enfonces pas parce que la densité te trolle. Et puis t'en as tellement marre de ta vie...

    Le truc c'est que j'ai passé assez de temps (un mois et demie après la fin définitive, en fait) à déprimer là-dessus pour pouvoir me dire une chose: ok, ça m'a bien balayé derrière les genoux, je suis tombée, je suis par terre, je suis détruite, j'ai perdu d'un coup mon copain et deux de mes meilleurs amis /ça fait mal/; je me suis battue parce que je croyais pouvoir récupérer les deux derniers (mais en fait non u.u donc bon); mes espoirs ont été brisés comme du cristal par un coup de marteau et je me suis retrouvée larguée en fac, amputée de la moitié de ma vie sociale hors Ekla, déprimée, hystérique, cherchant quelque chose ou quelqu'un à qui me raccrocher à cause justement de ce qui s'était passé.

    Alors là, cette semaine, j'ai réfléchi, je me suis calmée et j'ai mieux pu y réfléchir objectivement, prendre du recul, regarder ce que j'avais fait et ce qu'on m'avait fait, et de ce que j'ai réfléchi là-dessus, j'ai conclu ça: je suis jeune. J'ai encore la vie devant moi. Les gens, j'ai 17 ans, j'ai presque encore rien vécu, je peux pas dire "la vie ce sera toujours ça c'est nul" et partir perdante avec le poids de la haine, des regrets, des rancunes, du chagrin sur le dos. Non. Je veux pouvoir marcher la tête droite. Je n'ai pas fait que des choses dont je puisse être fière, mais pour une bonne partie de ma vie jusqu'alors, je peux me regarder dans un miroir sans ressentir le poids de la honte et de la culpabilité. J'arrête de me voiler la face. Ceux qui sont partis et m'ont laissée tomber ne reviendront pas, et je n'ai pas le temps de les regretter, ni de leur en vouloir pour ça.
    J'ai une vie à vivre, les gens, toute une vie devant moi, et je veux avancer la tête haute sur cette route pleine d'embûches, ne plus avoir le visage baissé vers le sol à cause de tous ces remords et ces douleurs dont je me souviens.
    Je ne les oublierai pas, ça fait partie de mon passé, mais ce ne sera plus un poids mort, parce que je n'en veux plus, de ce poids-là. Dans un an ou deux je pourrai regarder ces souvenirs en souriant; et je sais que c'est pas tout le monde qui peut faire ça. Faut juste comprendre, lorsqu'on te fait un coup de pute, que ça fait partie de la vie et que c'est comme trébucher sur un caillou qu'on n'a pas vu: tu tombes, et puis tu te relèves, t'oublies et tu t'en fous. Que ça doit pas te rester en travers de la gorge ni sur les épaules, que tu n'as pas à porter ce poids et que... et que merde, la vie est devant toi, elle te tends les bras, alors profite que t'es jeune, fais des conneries, fonce, vis! Et n'hésite plus jamais.


    18 commentaires
  • Entre slashs, sur Skype, avec HBC. Cette discussion est super belle et réfléchie je trouve, bref, ça fait trop pro. u.u Voici la discussion en question:

    HBC: c'est pô juste
    Moi: la vie est injuste, ma fille...
    HBC: les bons moments n'existeraient pas sans les mauvais
    Moi: faut juste bien voir les éclats blancs et pas les laisser s'enterrer sous les éclats noirs.
    HBC: la lumière brille. Pour la louper, faut être aveugle
    Moi: malheureusement les aveugles sont légion....
    HBC: une légion peut être vaincue tant que nous avons les bons soldats dans notre camp.
    Moi: tant que nous croyons à la beauté de la vie rien ne pourra faire baisser notre moral d'acier!
    HBC: et dire que la beauté n'est qu'histoire de point de vue...
    Moi: la lumière sera toujours belle pour un aveugle.
    HBC: l'aveugle a de la chance
    Moi: et la chance est dûe au hasard donc l'aveugle a du hasard...
    HBC: nous jouions donc avec l'aveugle à un jeu de hasard
    Moi: voilà...

    Voilà, après ça se barre en délire parce qu'on avait fait un appel skype pendant quelques secondes; on a rebondi là-dessus et on a dit des bêtises. En vrai ce petit fragment de conversation est juste trop beau et je pense que ce genre de moments est aussi là pour nous rappeler que sans les autres, on ne serait pas grand-chose.
    Sur ce je vais manger moi.


    12 commentaires
  • (.... s'il était réaliste. La phrase sur le "c'est vous qu'on tue" a été suggérée de façon très subtile par HBC en commentaire u.u)

       -Bwaaaaaaaah voici une vision manichéenne et simplifiée de la guerre! Nous nous battons contre les Forces du Mal parce que on est les gentils et (euh) de toutes façons en fait vous avez pas besoin de savoir la vraie raison pour laquelle vous vous battez, retenez juste que les gentils c'est nous et que en face, euh, Y SONT MÉCHAAAAANTS!
    Zappez le fait que comme vous ces hommes ont des femmes et des enfants (que vous allez respectivement violer et tuer après la bataille parce qu'on a le droit on est les gentils nous hein) PARCE QUE Y SONT MÉCHAAAAANTS!
    Ouais, en fait en gros vous allez vous faire bêtement massacrer parce que, euh, les rois des deux armées peuvent pas s'entendre alors, hum, GUERRE, et puis NOUS ON EST LES GENTILS! Puis t'façons si vous êtes pas d'accord on vous tue, mais on est les gentils alors merde hein. Alors vous savez ce qu'on va faire?
       -On va faire quoi chef?
       -ON VA TOUT NIQUEEEEEER!
       -YEAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH!


    4 commentaires
  • L'ami.
    L'ami c'est celui qui connaît tes côtés sombres et qui les aime autant que tes côtés clairs.
    L'ami c'est celui qui quelle que soit la largeur du pont trouve toujours la place de se tenir à tes côtés.
    L'ami c'est celui qui est là dans les bons moments et ne disparaît pas en même temps qu'eux.
    L'ami c'est celui qui non content de t'aider à affronter les mauvais moments arrive en plus à alléger leur poids par sa présence.
    L'ami c'est celui qui sait ce qui a fait que tu es comme tu es.
    L'ami c'est celui qui retrouve les chaussettes manquantes.
    L'ami c'est celui qui fait un seul geste et ça te fait piquer un fou rire.
    L'ami c'est celui qui peut être chiant et lourd et insupportable et con et infâme et on l'aime quand même.
    L'ami c'est celui qui sait distinguer ce que tu es de ce que tu essaies d'être et qui préfère ce que tu es à ce que tu veux être.
    L'ami c'est celui qui sait quoi faire. Toujours.

    On choisit qui nous fait du mal. L'ami a le pouvoir de te faire du mal. Si tu décides de devenir ami avec quelqu'un tu acceptes la possibilité qu'il ou elle te fasse souffrir. Et si tu n'acceptes plus cette souffrance et que tu décides que la personne ne peut plus te faire du mal, l'amitié meurt aussi. C'est aussi simple que ça. C'est nous qui décidons qui a le pouvoir de nous blesser mais accorder à quelqu'un cette possibilité signifie que nous faisons confiance à cette personne pour ne pas le faire. C'est trop souvent que cette confiance est trahie et qu'on fait souffrir ceux qui nous aiment...
    Les désillusions font partie de la vie. Il n'y a aucun moyen de les éviter. Mais c'est pas pour ça qu'il n'y a que ça.


    36 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique